Tout à l'heure j'ai eu l'idée de faire une compile qui serait publiée ici, une sorte d'extension à la série des "à mon enterrement" de l'ami Somno. Le but étant non pas de faire un skeud pour m'enterrer, mais de compiler des morceaux à partir d'un concept légèrement différent. Le concept venant d'un extrait de White Jazz de James Ellroy, un de mes livres de chevet entre parenthèses.
L'extrait en question : "je veux sombrer avec la musique". Echappé de la bouche d'un flic corrompu et au bout du rouleau.
L'idée était donc de faire l'ultime disque que l'on conserverait précieusement dans une poche intérieure, à même son coeur, si l'on avait la possibilité de l'écouter une dernière fois avant de partir. Oui parce que franchement à mon enterrement je pourrai pas vraiment profiter quoi...
Et si je poste ce billet alors que la compile n'est même pas faite, c'est parce que je listais les morceaux. Et parmi ceux-ci, Estelle de Karlito produit par... DJ Mehdi. Un morceau étrange, du titre à la thématique, mais qui a constitué ma bande-son à une période déterminante de ma vie et qui est précisémment entrain de se rejouer ces jours-ci. Je ne développerai pas la dite période, mais ceux qui me connaissent personnellement sauront immédiatement de quoi je parle dès les premières secondes du morceau et l'arrivée de Rod Taylor.
Et c'est environ 10 à 15 minutes après avoir réécouté ce titre que j'ai appris la mauvaise nouvelle, la mort de DJ Mehdi à seulement 34 ans... On appelle ça le hasard je crois. Alors merci à cet artiste talentueux pour ce morceau en particulier ainsi que pour sa riche et brillante discographie.
Repose en paix !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire